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La plus vivante des encyclopédies universelles


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PATE Lucien (1845-1939) Actif : 1877-1922

Lucien Paté, né en 1845, débuté sa carrière à L’Illustration en 1877 et lors de son décès survenu en 1939, il est le doyen des collaborateurs de la revue. Outre ses chroniques et articles littéraires et artistiques, il devient membre du conseil de surveillance de l’hebdomadaire en 1904, l’année de l’arrivée de René Baschet à la direction, et il est vice-président de la Société des gens de Lettres.

Au lendemain de la guerre de 1870, il publie un recueil de vers, Lacrymae rerum, « vibrant encore de son patriotisme déchiré ». Toute sa poésie tourne autour de « l’amour de la terre et du clocher », si l’on en croit sa notice nécrologique (L’Illustration, 14 janvier 1939). Parmi ses principales œuvres, on peut citer Poèmes de Bourgogne, Sol sacré, Les souffles libres. En même temps, il fait jouer ses pièces de théâtre à l’Odéon (David Teniers, Laure et Pétrarque) ou à la Comédie française (Prologue à Bérénice). Parallèlement à l’écriture, Lucien Paté fait carrière à la direction des Beaux-Arts, avec le rang d’inspecteur général des Monuments historiques.

PAUL-BOUSQUET Marina. Active : 1942

Collaboratrice occasionnelle de L’Illustration, Marina Paul-Bousquet publie un article sur "Un nouveau centre sportif dans une vieille ville (Châtenay)" (9 mai 1942). Elle est l’auteure de quelques romans : Morne vent (1946), Piment doux (1948), Feux sur la Serra(1951).

Dates de naissance et de décès non connues.

PELLET H. Actif : 1893

H. Pellet a collaboré à L’Illustration dans les années 1890. On lui doit une série d’articles, En Perse, publiés en 1893 (14 et 21 janvier, 18 et 25 février et 11 mars). Dates de naissance et de décès non connues.

PENNENRUN Alain de. Actif : 1911-1914

Alain de Pennenrun est le pseudonyme du lieutenant-colonel Antoinat, breveté d’Etat-Major. Il est considéré avant 1914 comme un grand spécialiste des Balkans et il couvre pour L’Illustration les guerres qui s’y succédent à l’aube du XXe siècle. Il en rapporté la matière de deux livres : La guerre des Balkans. Campagne de Thrace (Paris, Charles Lavauzelle, 1913) et Feuilles de route bulgares. Journal de marche d’un correspondant de guerre pendant la campagne de Thrace, (Paris, Chapelot, 1913).

Dates de naissance et de décès non connues.

PEYRET Henri. Actif : 1943

Après le raid japonais sur Pearl Harbour (6 décembre 1941), Henri Peyret publie en 1942 une série d’articles sur le nouveau front qui vient de s’ouvrir dans le Pacifique : "L’attaque de l’escadre américaine aux Hawaï par de petits sous-marins japonais" (3/10 janvier 1942), "L’archipel hawaïen et les bases aéronavales américaines dans les îles du pacifique" (17 janvier), "La défense des Indes néerlandaises" (31 janvier), "L’Australie en danger" (14 février), "Corsaires modernes" (28 février), "La route de Birmanie" (21 mars), "Orage sur l’Inde" (4 avril). Il apparaît aussi comme un spécialiste de la guerre sur mer en publiant "Les vedettes rapides, réincarnation des premiers torpilleurs français" (25 avril 1942).

Dates de naissance et de décès non connues.

PIETTRE Maurice (1878-1954) Actif : 1943

"Comment faire participer la jeunesse à l’économie rurale ?"Telle est la question de pose Maurice Piettre, dans L’Illustration du 24 juillet 1943. Né en 1878, il est docteur en sciences, attaché à l'Institut Pasteur, chef du Service vétérinaire sanitaire de la Seine et membre de l’académie d’agriculture. Pendant la Première Guerre mondiale, il est vétérinaire major de réserve, en mission de l'intendance en Amérique latine (1915-1919).

PIERON Henri. Actif : 1943

Collaborateur occasionnel de L’Illustration, il publie une étude sur "Les progrès actuels de notre investigation des sensibilités animales" (17 avril 1943).

Dates de naissance et de décès non connues.

PIERREFEU Jean de (1881-1940) Actif : 1914-1918

Avec Ludovic Naudeau, Gustave Babin ou le Commandant Etienne de Civrieux, Jean de Pierrefeu, né en 1881, fait partie des journalistes qui suivent pour L’Illustration le déroulement de la grande guerre. Il passe trois ans au grand quartier général, un épisode dont il fera le récit dans un livre publié après-guerre, Trois ans au grand quartier général, par le rédacteur du "Communiqué". Il rédige plusieurs ouvrages militaires, notamment des récits des grandes batailles : L'offensive du 16 avril : La Vérité sur l'affaire Nivelle, La Deuxième bataille de la Marne,15-18 juillet 1918 (les étapes d'une victoire) (1919). Dans un registre différent, on lui doit des livres plus nettement polémiques : Plutarque a menti (1923), Contre la vie chère, les magasins à prix uniques (1934), Comment j'ai fait fortune, essai sur l'affairomanie (1926).

PINSSEAU Pierre (1901-1946) Actif : 1942

Collaborateur occasionnel de L’Illustration, Pierre Pinsseau est président du tribunal civil d'Auxerre de 1942 à 1946. Dans L’Illustration, il publie un article sur le canal Henri-IV ou canal de Briare. Paru le 19 septembre 1942, il est illustré de quatre dessins de J. Schoeller.

Pierre Pinsseau est l’auteur d’une série d’ouvrages historiques, parmi lesquels: La Châtellenie de Courcelles-le-Roy (1921), Étude pour servir à l'histoire des provinces françaises sous la Monarchie et la Révolution. Briare-le-Canal et ses seigneurs (1923), Étude pour servir à l'histoire des provinces françaises sous la Monarchie et la Révolution. Gien sous l'Ancien régime et la Révolution, d'après les mémoires inédits de l'abbé Vallet, député à l'Assemblée constituante (1923), Auxerre historique et pittoresque (1943), Le Canal Henri IV ou canal de Briare, 1604-1943 (1944).

PIOTROWSKI. Actif : 1885

A la fois reporter et dessinateur, Piotrowski est envoyé par L’Illustration dans les Balkans pour y couvrir le conflit entre Serbes et Bulgares. Dans le numéro du 12 décembre 1885, parmi les dessins de la guerre qu’il réalise, un représente les correspondants de journaux attendant le combat dans une bergerie bulgare. Il s’y est représente, au côté du correspondant du Temps, de la Neue Freie Presse, de l’agence Havas et du Berliner Tageblatt : « Prévenus qu’il se passerait quelque chose dans l’après-midi, quelques correspondants de journaux, parmi lesquels notre collaborateur M. Piotrowski, avaient choisi comme observatoire les hauteurs situées à gauche de la route de Tsaribrod à Nisch, et dont la position centrale permettait d’embrasser une vue très étendue sur les positions des deux armées », lit-on dans L’Illustration. D’autres dessins suivent dans le numéro du 19 décembre, avec la publication de ses feuillets d’album.

Dates de naissance et de décès non connues.

POLLACCHI Paul Commandant (23/08/1862-27/08/1937) Directeur des services cartographiques. Actif : vers 1910-1914 et 1919-1937

Paul Pollacchi, né à Cervione, en Corse, participe en tant que jeune officier aux levers effectués pour l’établissement de la carte de l’Algérie. Au terme de cette mission de trois ans, il rejoint le service géographique de l’armée, aux postes de directeur du département de la gravure puis de directeur de la cartographie étrangère. Au moment de sa retraite, peu avant 1914, il entre à L’Illustration. Il y reste peu de temps, la mobilisation générale le rappelant au Service géographique de l’armée, en charge de la direction de la cartographie étrangère.

A la fin du conflit, il réintègre L’Illustration, avec la fonction de chef des services de la cartographie, tout en rédigeant des ouvrages techniques sur la question, notamment sur la lecture des cartes étrangères de tous les pays (Lecture des cartes anglaises et des États-Unis, indications linguistiques, géographiques et topographiques). Outre l’Atlas de la France, son œuvre maîtresse est la réalisation de l’Atlas colonial, « œuvre considérable qui lui avait demandé plusieurs années d’études et qui avait été honoré du prix de géographie de l’académie des sciences, de la médaille d’or de la Société de Géographie et de la médaille d’or de la Ligue maritime et coloniale ». Officier de la Légion d’honneur, le commandant Paul Pollacchi, décède à Paris.

PORCHE François (21/11/1877-19/04/1944) Actif : 1925-1939

François Porché, né à Cognac, est à la fois écrivain, poète, homme de théâtre et critique littéraire. Après le lycée de Cognac, où il a pour camarade l’un des deux frères Tharaud, Jérôme, il se tourne vers la faculté de droit de Paris. Il s’oriente progressivement vers la littérature en collaborant dès 1902 aux Cahiers de la Quinzaine fondés par Charles Péguy et où il y croise Alain-Fournier. Ses premières œuvres, sont publiées en 1904 (A chaque jour) et en 1905 (Les suppliants).

A trente ans, il quitte la France pour découvrir la Russie des tsars, dans laquelle il est employé comme précepteur dans une riche famille moscovite. Le séjour dure quatre ans et cette longue parenthèse russe lui inspire un recueil de poésie. Il rentre en France en 1911, accompagné de son épouse russe et de son fils Wladimir (1910-1984), futur directeur de la Radiodiffusion française. Pendant la Première Guerre mondiale, il s’engage et de ces années passées au feu, il témoigne dans son Poème de la tranchée, publié en 1916. Après avoir divorcé de sa première épouse Ekaterina, il se remarie en 1915 avec Madame Simone, Pauline Benda pour l’état civil, l'ancien amour d'Alain-Fournier.

Au début des années 1920, il opte définitivement pour l'écriture devenant un chroniqueur régulier de L’Illustration. En même temps, il écrit plusieurs pièces de théâtre. Face aux grands événements mondiaux, il adopte des positions de plus en plus politiques. Il peut dénoncer aussi bien l'américanisation que le communisme (Le Tsar Lénine, mystère en trois actes et un épilogue, 1930). Dans sa bibliographie, on trouve plusieurs ouvrages consacrés à des poètes « maudits » du XIXe siècle, tels que Baudelaire (La Vie douloureuse de Charles Baudelaire, 1926) et Verlaine (Verlaine tel qu'il fut, 1933). Cela ne l’empêche pas de se pencher sur des auteurs réputés plus « légers » comme Tristan Bernard (Tristan Bernard et de son siècle), Franc-Nohain (Franc-Nohain poète ou l'esprit des choses, 1932). Il traite des Humoristes, cubistes et surréalistes (1928). On lui doit une étude sur Paul Valéry et la poésie pure (1926). Enfin, il est l’auteur de deux ouvrages sur Léon Tolstoï : La Jeunesse de Léon Tolstoï (1935) et Portrait psychologique de Tolstoï, de la naissance à la mort (1828-1910) (1935).

POTTIER R. Actif : 1891

Collaborateur occasionnel de L’Illustration, il publie un article sur "L’exploration des rivières Sangha et N’Goko dans le Congo français" (14 février 1891), illustré d’une douzaine de dessins.

Dates de naissance et de décès non connues.

POUGIN François Auguste Arthur (06/08/1844-08/08/1921) Actif : 1893

Arthur Pougin est né à Châteauroux. Après des études au Conservatoire de musique de Paris, il est critique musical au Soir, au Journal officiel, à L’Evènement et à La Revue encyclopédique, usant de différents pseudonymes tels que Maurice Gray, Pol Dax, Fanfan Benoîton, Auguste Hornor ou Octave d’Avril.

En même temps qu’il dirige Le Ménestrel, il enseigne l’esthétique et l’histoire de la musique à la Sorbonne. Il donne à L’Illustration quelques articles dans les années 1890 dont "Verdi" (11 février 1893). Arthur Pougin possède l’une des plus importantes bibliothèques musicales et théâtrales de Paris et est l’auteur de très nombreux titres, dont des biographies de grands compositeurs :Bellini, sa vie des œuvres (1868), Boieldieu, sa vie, ses œuvres (1875), Dictionnaire historique et pittoresque du théâtre (1885), Verdi, histoire anecdotique de sa vie et de ses oeuvres (1886), Méhul sa vie, son génie, son caractère (1889).

PROVINS Michel (LAGROS DE LANGERON Gabriel) (1861-1928) Directeur de L’Illustration économique et financière. Actif : 1894-1897 et 1919-1928

Sous le pseudonyme de Michel Provins, Gabriel Lagros de Langeron, se fait d’abord connaître en littérature à partir de 1892, en écrivant des romans, des nouvelles et des pièces de théâtre. Parmi celles-ci, quelques-unes, comme Les dégénérés ou Le vertige eurent quelques succès sur les scènes boulevardières parisiennes, avant d’être jouées dans différentes villes d’Europe. Il est aussi un conteur de talent, à l’origine d’un genre nouveau, celui des brefs dialogues, comédies en raccourci, contenant à la fois une intrigue et une morale, le tout organisé en piquants tableaux, dans lesquels il mêle « une observation malicieuse et ironique ». Son pseudonyme apparaît dans les colonnes de L’Illustration en 1894.

L’homme de lettres cache un économiste distingué, qui étudie le droit. Il est receveur des finances de la ville de Paris et administrateur de plusieurs grandes sociétés et soucieux de rendre l’économie plus accessible au public, notamment « aux capitalistes grands et petits de plus en plus sollicités de participer à toutes les entreprises qui se créaient », après la Première Guerre mondiale, à la recherche de « documentation précise et de conseils avisés ». C’est ce qui le conduit à reprendre le concept du Supplément financier de L’Illustration, encarté dans le magazine avant 1914, pour en faire une publication autonome, L’Illustration économique et financière, lancée le 5 avril 1919, dans le même format que La Petite Illustration. Publié par une filiale autonome de L’Illustration qu’il dirigeait, le nouveau magazine, passé à un rythme mensuel, devait opter rapidement pour la parution de numéros thématiques, dont une série importante consacrée aux départements ou aux pays. On y trouve aussi une cote de la Bourse, les cours des denrées traitées à la Bourse du commerce, des enquêtes sur les grandes questions maritimes, coloniales, industrielles, sans oublier une revue financière et des aperçus sur les valeurs vedettes.

Tout en renonçant à sa carrière littéraire, Gabriel Lagros de Langeron rédige de nombreux articles, sachant « traiter les sujets les plus ingrats avec une clarté et une élégance de style où se retrouvait le parfait homme de lettres qu’il avait été ».

Il décède le 1er octobre 1928. A partir du 10 mai 1930, alors que les premiers effets de la crise économique mondiale commencent à se faire sentir, le magazine devient L’Orientation économique et financière. Peu après, les actions détenues par L’Illustration seront vendues à la société Fidus pour un million de francs.

PSICHARI Michel (1887-1917) Actif : 1911-1914

Michel Psichari, né en 1887, est le second fils de Jean Psichari (1854-1929), philologue, linguiste et écrivain. Il est par ailleurs le petit fils d’Ernest Renan. Après des études brillantes, il entre à L’Illustration au début des années 1910 et il y donne régulièrement des articles jusqu’à la guerre. En août 1914, il est mobilisé et part pour le front où il sera tué en Champagne, le 20 avril 1917, après avoir gagné le grade de sous-lieutenant et conquis citations et médailles. Gustave Babin est chargé de lui rendre hommage dans le numéro du 5 mai 1917. Il le décrit comme « Un compagnon charmant de nos travaux, un collaborateur dévoué, intelligent, précieux à tous égards (…), frappé à la gorge, un lendemain de bataille, au poste que lui assignait son devoir, par un aveugle éclat d’obus. La mort l’avait déjà plus d’une fois frôlé de son aile (…). Il n’avait pas trente ans. Il nous apparaissait, à nous les vieux de la maison, presque comme un enfant, un très jeune frère, à tout le moins ». Le même ajoute : « Nous ne pourrons oublier la flamme qui l’animait au soir où fut décrétée la mobilisation, sa mâle détermination, sa foi sereine dans les destinée de la patrie, dans la victoire. Le lendemain, il s’embarquait à La Chapelle, de simples galons de sergent sur la manche ».

Gustave Babin établit également un parallèle entre Michel Psichari et son grand-père Ernest Renan : « Physiquement, il avait plus d’un trait de son aïeul, et d’abord son fin et captivant sourire, beaucoup de ses dons de séduction (…). A le voir au milieu des souvenirs du grand-père, des livres annotés de ses aristocratiques pattes de mouche, on ne pouvait douter d’être en présence du véritable héritier spirituel d’Ernest Renan (…). Mais surtout, il semblait avoir hérité du philosophe son optimisme raisonné, volontaire (…). Les horreurs de la guerre qu’il avait vues de si près n’avaient pas entamé sa tranquille constance. Nul doute n’était jamais entré en cette âme vaillante quant à la triomphante issue de la gigantesque lutte. A chacune de ses permissions, il nous émerveillait par sa confiance, sa foi contagieuse, irrésistible. Les pessimistes, avec Michel Psichari, n’avaient guère beau jeu », conclut Gustave Babin. Son frère aîné, Ernest Psichari, narrateur et essayiste, avait été tué au combat dès le mois d’août 1914, presque en même temps que Charles Péguy, dont il était un des proches. Le nom de Michel Psichari fut gravé sur la plaque commémorative recensant les membres du personnel de L’Illustration victimes de la guerre, apposée en 1919 dans le hall d’entrée de l’hôtel de la rue saint-Georges. Il laisse deux ouvrages : Index raisonné de la mythologie d'Horace, préfacé par Anatole France (1904) et Les Jeux de Gargantua (1909).

PUAUX René (décédé en 1937)

René Puaux est à la fois journaliste, homme de lettres, poète et historien, « chevalier servant de toutes les causes dont le malheur fait la beauté », selon Joseph Coudurier de Chassaigne (L’Illustration, 16 janvier 1937). Né dans une famille huguenote, originaire du Vivarais, il fait ses études au Quartier latin, à sa sortie de l’Ecole alsacienne. Très attaché à la cause de la Finlande opprimée, il en fait le thème d’un premier livre que préface Anatole France. Après avoir été secrétaire de rédaction de la Revue hebdomadaire, il rejoint en 1903 Le Temps qui l’envoie à Londres, comme correspondant : « Il fut un des meilleurs anglicisants de sa génération et il est regrettable que les exigences de son métier de journaliste ne lui aient permis d’écrire qu’une Vie de Swinburne et un volume de Silhouettes anglaises ».

René Puaux s’intéresse aussi aux Balkans et à l’Orient. Il soutient avec enthousiasme les positions de Vénizelos sur la Grèce. Il donne à L’Illustration une série d’articles sur la question hellène. Pendant la grande guerre, il se retrouve lieutenant attaché aux services du maréchal Foch pour lesquels il réunit des renseignements de première main. Il publie une série d’ouvrages : L’armée anglaise sur le continent, Le mensonge allemand du 3 août 1914, La course à la mer et la bataille de Flandres. On lui doit aussi de nombreux romans et contes qui témoignent, d’après Joseph Coudurier de Chassaigne, « de la profonde spiritualité de leur auteur ». Après-guerre, René Puaux rejoint la rédaction du Temps, « ce journal auquel il avait consacré le meilleur de son existence ».

Jean Paul Perrin

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