1886-1903
Jean Paul Perrin
Les plus recherchés, les plus beaux, les plus difficiles à imprimer, nécessitant des mois de préparation et des semaines d’impression au prix d’innovations et de véritables prouesses techniques. Tels sont les numéros de Noël de L’Illustration, dont la parution s’est échelonnée de 1886 à 1941, avant que France Illustration ne reprenne le flambeau, de 1946 à 1955.
Les numéros de Noël, dont la toute première mouture date réellement du 4 décembre 1886, ont été lancés alors que Lucien Marc dirigeait L’Illustration. Ils sont sans doute les plus connus et, à juste titre, les plus recherchés parmi les numéros spéciaux. Longtemps offerts en prime aux abonnés, sans suppléments de prix, ils exigeaient de véritables prouesses techniques pour leur réalisation, tout au moins jusqu’en 1933, date de la mise en service de l’imprimerie de Bobigny. Quelle imprimerie serait capable aujourd’hui de renouveler l’exploit que furent les parutions de ces numéros d’exception ?
Avant 1886, quelques tentatives avaient toutefois été effectuées. C’est notamment le cas en 1882, avec un supplément au n°2078, daté du 23 décembre et portant en titre L’IIlustration, Numéro de Noël .Quoique le succès ait été au rendez-vous, avec un épuisement très rapide du tirage, l’essai ne sera pas renouvelé dans les trois années suivantes.
Dans les premières années (1886-1889), le numéro de Noël se limite à une couverture et à 4 planches en couleurs. Mais peu à peu, la publication va s’étoffer (une trentaine de pages jusqu’en 1908) puis une quarantaine, voire une cinquantaine avant la guerre de 1914. René Baschet, à la tête de L’Illustration de 1904 à 1944 amplifiera le mouvement au point de faire de cette livraison annuelle une véritable œuvre d’art.
La fabrication d’un tel numéro et son expédition sont largement déficitaires mais cette prime permet de fidéliser les abonnés, d’en gagner de nouveaux et de drainer des pages de publicités. Contes illustrés, poèmes, nouvelles, voisinent avec des reproductions en couleur, souvent en hors-texte, contrecollées, avec bordures argentées ou dorées. Il n’est donc pas étonnant que ces fascicules soient souvent incomplets pour cause de prélèvement de telle ou telle reproduction à des fins d’encadrement. Il faut donc être très vigilant sur ce point lors de l’achat, ces numéros atteignant évidemment des prix beaucoup plus élevés que les fascicules ordinaires. Là encore, comme pour les Salons de peinture, le classicisme a longtemps dominé, même si avec la vague des Arts déco, L’Illustration a su s’ouvrir à de nouveaux artistes dans les années 1920. Il n’y a pas de numéros de Noël en 1914, pour cause de guerre, mais de 1915 à 1918, l’Illustration renoue avec la tradition, quoique dans une version allégée. La série s’achève avec celui de Noël 1941. Au lendemain de la guerre, France Illustration reprendra le flambeau, dès décembre 1945…ou plutôt tentera de le reprendre, les numéros de Noël des années 1945-1955 n’atteignant pas la qualité graphique de leurs prédécesseurs.
On trouvera dans cet article la liste des numéros de Noël, publiés sous direction de Lucien Marc, entre 1886 et 1903,avec leurs dates de parution et leur numérotation, ainsi que les sommaires et les noms des écrivains, journalistes, poètes, dessinateurs et graveurs qui y ont contribué. Pour en savoir plus sur certains d’entre eux, on pourra se reporter sur ce site aux articles consacrés aux dessinateurs et aux journalistes de L’Illustration. Cette première période est un peu « la préhistoire » des numéros de Noël, avant que René Baschet n’accède à la direction de L’Illustration. Ce sera la grande époque avec les années 1904-1941, les plus « riches » pour les numéros de Noël, qui font l’objet d’un autre article sur ce site.
Ces répertoires ont été établis à partir d’une collection personnelle, avec éventuellement vérification des sommaires par comparaison avec l’annonce de parution du numéro de Noël, insérée en général une ou deux semaines avant. La mention RC figurant dans les notices de la période 1886-1903 indique des Reproductions en Couleurs. Il n’en reste pas moins que quelques omissions figurent probablement dans cette nomenclature. Merci aux éventuels lecteurs de bien vouloir nous les signaler pour rectification.
Avant 1886, quelques tentatives avaient toutefois été effectuées. C’est notamment le cas en 1882, avec un supplément au n°2078, daté du 23 décembre et portant en titre L’IIlustration, Numéro de Noël .Quoique le succès ait été au rendez-vous, avec un épuisement très rapide du tirage, l’essai ne sera pas renouvelé dans les trois années suivantes.
Dans les premières années (1886-1889), le numéro de Noël se limite à une couverture et à 4 planches en couleurs. Mais peu à peu, la publication va s’étoffer (une trentaine de pages jusqu’en 1908) puis une quarantaine, voire une cinquantaine avant la guerre de 1914. René Baschet, à la tête de L’Illustration de 1904 à 1944 amplifiera le mouvement au point de faire de cette livraison annuelle une véritable œuvre d’art.
La fabrication d’un tel numéro et son expédition sont largement déficitaires mais cette prime permet de fidéliser les abonnés, d’en gagner de nouveaux et de drainer des pages de publicités. Contes illustrés, poèmes, nouvelles, voisinent avec des reproductions en couleur, souvent en hors-texte, contrecollées, avec bordures argentées ou dorées. Il n’est donc pas étonnant que ces fascicules soient souvent incomplets pour cause de prélèvement de telle ou telle reproduction à des fins d’encadrement. Il faut donc être très vigilant sur ce point lors de l’achat, ces numéros atteignant évidemment des prix beaucoup plus élevés que les fascicules ordinaires. Là encore, comme pour les Salons de peinture, le classicisme a longtemps dominé, même si avec la vague des Arts déco, L’Illustration a su s’ouvrir à de nouveaux artistes dans les années 1920. Il n’y a pas de numéros de Noël en 1914, pour cause de guerre, mais de 1915 à 1918, l’Illustration renoue avec la tradition, quoique dans une version allégée. La série s’achève avec celui de Noël 1941. Au lendemain de la guerre, France Illustration reprendra le flambeau, dès décembre 1945…ou plutôt tentera de le reprendre, les numéros de Noël des années 1945-1955 n’atteignant pas la qualité graphique de leurs prédécesseurs.
On trouvera dans cet article la liste des numéros de Noël, publiés sous direction de Lucien Marc, entre 1886 et 1903,avec leurs dates de parution et leur numérotation, ainsi que les sommaires et les noms des écrivains, journalistes, poètes, dessinateurs et graveurs qui y ont contribué. Pour en savoir plus sur certains d’entre eux, on pourra se reporter sur ce site aux articles consacrés aux dessinateurs et aux journalistes de L’Illustration. Cette première période est un peu « la préhistoire » des numéros de Noël, avant que René Baschet n’accède à la direction de L’Illustration. Ce sera la grande époque avec les années 1904-1941, les plus « riches » pour les numéros de Noël, qui font l’objet d’un autre article sur ce site.
Ces répertoires ont été établis à partir d’une collection personnelle, avec éventuellement vérification des sommaires par comparaison avec l’annonce de parution du numéro de Noël, insérée en général une ou deux semaines avant. La mention RC figurant dans les notices de la période 1886-1903 indique des Reproductions en Couleurs. Il n’en reste pas moins que quelques omissions figurent probablement dans cette nomenclature. Merci aux éventuels lecteurs de bien vouloir nous les signaler pour rectification.
1882 n°2078 (23 décembre)
« Notre numéro de Noël…Samedi prochain, 23 décembre, nous ferons paraître sous ce titre une livraison extraordinaire, composée de seize pages et d’un supplément qui sera envoyé gratuitement à nos abonnés, en même temps que le numéro ordinaire de L’Illustration. Nous n’avons pas à faire l’éloge des gravures que contiendra ce numéro. Quant aux textes qui le composent, les maîtres de la littérature contemporaines n’ont pas dédaigné de nous accorder leur collaboration ». (Extrait du n° 2077 du 16 décembre).
La poupée, poésie inédite d’Edouard Pailleron – Mussard, nouvelle de Ludovic Halévy – La Saint-Nicolas, nouvelle d’André Theuriet – Les jeux de l’enfance, par Jules Clarétie.
Gravures : Qu’est-ce que tu me donneras ? (Dessin de Marchetti, gravé par Bellenger) – Le carillon des îles Loyalty (L. Benett, gravure de Méaulle) – Le gros bourdon de Notre-Dame (Jules Férat, gravure de Navellier) – Les étrennes de l’enfant trouvé (Renouard, gravure de Grenier) – La lettre de l’absent (Tomasi, gravure de Rousseau) – Le jour de l’an en Cochinchine : 35 degrés de chaleur (Benett) – A bord d’un bateau-phare (G. Bourgain).—Les jeux de l’enfance, d’après le tableau de Lobrichon, estampe imprimée en deux couleurs.
La poupée, poésie inédite d’Edouard Pailleron – Mussard, nouvelle de Ludovic Halévy – La Saint-Nicolas, nouvelle d’André Theuriet – Les jeux de l’enfance, par Jules Clarétie.
Gravures : Qu’est-ce que tu me donneras ? (Dessin de Marchetti, gravé par Bellenger) – Le carillon des îles Loyalty (L. Benett, gravure de Méaulle) – Le gros bourdon de Notre-Dame (Jules Férat, gravure de Navellier) – Les étrennes de l’enfant trouvé (Renouard, gravure de Grenier) – La lettre de l’absent (Tomasi, gravure de Rousseau) – Le jour de l’an en Cochinchine : 35 degrés de chaleur (Benett) – A bord d’un bateau-phare (G. Bourgain).—Les jeux de l’enfance, d’après le tableau de Lobrichon, estampe imprimée en deux couleurs.
1886 n°2283 (4 décembre)
30 pages avec couverture en couleur, dont 6 planches en couleur.
Méditation (Ballavoine) –Josette, conte de Noël (André Theuriet) – Une scène du collège (Paul Hervieu) –Le septième péché (Gustave Guesviller) --Un dimanche en Hollande (Kuehl) – Après dîner (Meissonnier) – Les étrennes du ramoneur (B. Forcade) – A l’église (RC, Ch. Delort) – Le Suisse de la cathédrale (RC, Brispot) – Une bonne bouteille (RC, Belley) – Un nid (RC, Dubufe) –-- Querida, valse lente pour piano (Ch. Callon) – Page d’Album (Edouard Pailleron) – Au premier étage, Au deuxième étage (Ernest Rudaux) -- La leçon de piano (E. Prévost) – Au lutrin et Dans les vignes (RC, Ribera).
Méditation (Ballavoine) –Josette, conte de Noël (André Theuriet) – Une scène du collège (Paul Hervieu) –Le septième péché (Gustave Guesviller) --Un dimanche en Hollande (Kuehl) – Après dîner (Meissonnier) – Les étrennes du ramoneur (B. Forcade) – A l’église (RC, Ch. Delort) – Le Suisse de la cathédrale (RC, Brispot) – Une bonne bouteille (RC, Belley) – Un nid (RC, Dubufe) –-- Querida, valse lente pour piano (Ch. Callon) – Page d’Album (Edouard Pailleron) – Au premier étage, Au deuxième étage (Ernest Rudaux) -- La leçon de piano (E. Prévost) – Au lutrin et Dans les vignes (RC, Ribera).
1887 n°2337 (3 décembre)
40 pages, avec couverture en couleur dont 5 planches en couleur.
Flirtation (Van Bers) -- Les souliers de la pauvresse, conte de Noël (Paul Bonnetain) – L’hiver (Jean Aubert) – Les boules de neige (José Frappa) – Le sommeil de Jésus (Léon de Tinseau) – Revue comique de l’année (texte de Grosclaude, illustrations de Caran d‘Ache) – Vaine attente (Rémy Gogghe) – La page de bébé (fac-similé, fantaisie par Steinlen) – La Saint-Nicolas (Mars) – Dialogue de Noël (Jacques Normand) – En prière (RC, Guth) – Les adieux suivi de retour d’Italie (Texte d’Edouard Pailleron, illustration de Gustave Fraipont) – La becquée (RC, Monginot) – Un ménage sans enfants et A la mairie (RC, Raffaelli) – Vision de Jeanne d’Arc (morceau de musique inédit de Charles Gounod) – Le réveil (grande planche en couleur hors texte , 80/58 cm, d’après le tableau de M. Lobrichon).
Flirtation (Van Bers) -- Les souliers de la pauvresse, conte de Noël (Paul Bonnetain) – L’hiver (Jean Aubert) – Les boules de neige (José Frappa) – Le sommeil de Jésus (Léon de Tinseau) – Revue comique de l’année (texte de Grosclaude, illustrations de Caran d‘Ache) – Vaine attente (Rémy Gogghe) – La page de bébé (fac-similé, fantaisie par Steinlen) – La Saint-Nicolas (Mars) – Dialogue de Noël (Jacques Normand) – En prière (RC, Guth) – Les adieux suivi de retour d’Italie (Texte d’Edouard Pailleron, illustration de Gustave Fraipont) – La becquée (RC, Monginot) – Un ménage sans enfants et A la mairie (RC, Raffaelli) – Vision de Jeanne d’Arc (morceau de musique inédit de Charles Gounod) – Le réveil (grande planche en couleur hors texte , 80/58 cm, d’après le tableau de M. Lobrichon).
1888 n° 2388 (1er décembre)

Lettre à une absente (texte d’Edouard Pailleron, illustration d’Emile Bayard) – Les roses, conte de Noël (Paul Bonnetain) – Toute une affaire (Arcos) – Un coup difficile (Rémy Gogghe) -- Le Noël de M. de Maroise (André Theuriet) – Charmeuse (RC, Corcos) – La réponse (RC, A. Edelffet) – Almanach prophétique pour 1889 (Texte de Grosclaude, dessins de Caran d ‘Ache) – Pour un baptême (M. Chevilliard) – Dans le sentier parmi les roses (poésie de Jean Bertheroy, musique de Jules Massenet)
1889 n°2440 (30 novembre)

Couverture : Au nom du père (peinture de M. Chalon) – La Maladrière (André Theuriet) – Le casse-tête japonais – Importune : conte de Noël – En prière (M. Carco) – Ressemblance garantie (RC, J. Geoffroy) – Pendant l’entracte (RC, Corcos) -- L’embarras du choix (RC, Maurice Orange) – Le coiffeur à bord (RC, G. Bourgain) – Nouveautés pour étrennes, revue comique de l’année 1889 (texte de Grosclaude, illustrations de Caran d’Ache) – Sympathie (F. Waugh) -- Au bal costumé (Brend’Amour) – Le baiser (poésie de Th. Serbanescu, musique de G. Cavadia)
1890 n° 2492 (29 novembre)

Une corvée agréable ( E. Berne-Bellecour) – Les étrennes de Julot (Antonin Mulé) – Le miracle (Ibrahim) -- Tous les bourgeois de Chartres (ancien Noël populaire français, transcrit par Julien Tiersot) – Comment se font les jouets… (Texte de Hacks, 34 illustrations en couleur de Frédéric de Haenen) – Les choux, chanson d’enfant (Paroles de Victor Meusy, musique de Paul Delmet) – Tours de ficelles, par Tom Tit.
1891n° 2543 (28 novembre)

1892 n°2597 (3 décembre)

Noël en Terre Sainte : Texte de Félix Dubois, accompagné de 44 illustrations de Frédéric de Haenen, dont une en double page noir et blanc (Le patriarche latin et le consul de France se rendant à la grotte de la nativité). 16 Illustrations en couleur, parmi lesquelles 4 en pleine page : Intérieur de la basilique de Bethléem : la grotte de la Nativité -- Transept de la basilique : le tapis coupé – Le lieu de la nativité et la crèche – Femme de Bethléem.
1893 n°2649 (2 décembre)

La nuit de Noël à Naples : le marché aux anguilles – La truffe (texte de Edmond Renoir, illustrations noir et blanc de Louis Malteste, dont 3 en pleine page) – Les plats de Noël – Amour divin, mélodie religieuse (Poésie de Léon Riotor, musique de Georges Fragerolle) – Le vin de Champagne (texte de Mousseline, illustrations en couleur de Marchetti) – Oies et foies gras texte de G. Contesse, illustrations de A. Brun et de Frédéric de Haenen)—Les abattoirs à porcs, suivi de Chez le charcutier (Texte de E.R., illustrations de Frédéric de Haenen – Aux halles centrales : après le réveillon (composition en couleur, sur double page, de Georges Scott) – Les serres à raisins (C. Crépeaux) – Les records de l’année (Textes de Grosclaude, illustrations de Caran d’Ache) -- - L’octave de Noël à Rome : les petits prédicateurs (dessin en double page de Mario Spinetti).
1894 n°2701 (1er décembre)

1895 n°2753 (30 novembre)

1896 n°2809 (25 décembre)

La leçon de lecture (RC, tableau de Laura Muntz) – Les sabots de Noël (texte de Georges Contesse) – La toilette du lutrin (RC, Arthur Borde) – L’anniversaire de bébé (RC) – Le bout de la table (Texte de Jacques Normand, illustré par Alphonse Mucha) – Chez les trappistes (texte de Langin, accompagné de 10 illustrations de G. Amato, dont une en double page noir et blanc (la messe pontificale de Noël à la Trappe : le baiser de paix) et 2 en couleur : La crèche et Pour la décoration de la crèche) – Le baiser (texte de Jean Rameau, illustré par Alphonse Mucha) –Conte de Noël (H Lafontaine – Le jour de l’an dans la rue (Texte de P. Moroges, accompagné de 2 illustrations couleur de G. Amato, dont 1 en pleine page : Luxe et misère) – Le fil de la vierge, conte pour les enfants (Charles Moreau-Vauthier) – Le sauveur (Hugues le Roux) – L’arrivée de la classe (texte de Henri de Noussanne, illustré par Scott : 12 illustrations dont 4 en couleur : L’arrivée de la classe, La vie à la caserne : la transformation des Bleus (en double page) et En Bordée, suivi de En retard pour l’appel.
1897 n°2861(25 décembre)

1898 n°2913 (24 décembre)
L’heure du thé (tableau de A-E Artigue) – La veillée du jour de l’an (Texte de Georges Rodenbach, illustration de Barabandy) – La loge où l’on s’amuse (RC, 2 compositions en pleine page de C. Léandre) – Le carillon de Bruges (texte de Maurice Normand, illustration de Georges Scott) – Les nounous (Jacques Normand) -- Une crèche en Chine (Georges Amato) -- Le berceau, comédie en trois actes de M. Brieux (illustration de georges Scott).
1899 n°2965 (23 décembre)

1900 n°3014 (8 décembre)

1901 n°3069 (21 décembre)

1902 n° 3122 (27 décembre)

1903 n°3174 (26 décembre)

Jean Paul Perrin