1904-1919
Jean Paul Perrin
Après les années de démarrage parfois laborieux des numéros de Noël, sous la direction de Lucien Marc, c’est sous la houlette de René Baschet, qu’ils gagnent véritablement leur statut de publication artistique, tout en conquérant un lectorat de plus en plus large.
Dès 1904, les hors textes remmargés et les illustrations couleurs se font plus nombreuses, tandis que la couverture devient le centre de toutes les attentions, les relieurs prenant enfin l’habitude de la conserver. On ne saurait faire l’impasse sur les autochromes qui se sont glissés dans L’Illustration dès 1907. Ainsi, dans le numéro de décembre 1911, est proposé un Automne à Versailles, pour lequel Léon Gimpel, Jules Gervais-Courtellemont et d’autres précurseurs de la photographie en couleur ont planté leurs appareils dans les jardin du Parc royal.
Grâce à son entregent, René Baschet parvient à attirer des signatures prestigieuses, dès avant la Grande guerre. Entre 1904 et 1913 on peut relever les signatures d’Edmond Rostand, d’Anatole France, ou de Pierre Loti et d’Henry de Régnier, lesquels voisinent avec la poétesse Rosemonde Gérard, que les lecteurs de L’Illustration semblent tout particulièrement apprécier, ou encore Paul Bourget, Marcel Prévost, René Bazin et Henri Bataille.
Entre qualité graphique qui confine à l’artistique et auteurs réputés, le succès ne pouvait pas ne pas être au rendez-vous. Chaque année, en annonçant une semaine à l’avance la parution du numéro de Noël, L’Illustration distille quelques informations techniques à destination de ses lecteurs : alors que le numéro de 1909 avait été adressé à 86.000 abonnés pour un tirage à 125.000 exemplaires (125 tonnes de papier de diverses qualités), celui de 1913 est tiré à 200.000 exemplaires (268 tonnes de papier). On apprend que 200 ouvrières ont dû travailler au collage manuel de 9 millions de gravures et qu’il faudra au moins dix jours avant que les services postaux ne puissent absorber l’ensemble des livraisons pour l’acheminement auprès des abonnés.
La guerre de 1914-1918 suspend provisoirement la parution et les lecteurs devront se passer de l’édition du Noël 1914. Pas question toutefois de laisser la parenthèse trop longtemps ouverte. Dès 1915, L’Illustration renoue avec la tradition, en dépit des difficultés nombreuses à surmonter, la raréfaction des papiers de qualité n’étant pas la moindre. 360.000 exemplaires seront tirés, absorbant 400 tonnes de papier. Pour la première fois, il aura cependant fallu fractionner le tirage et tous les abonnés ne pourront pas être servi en même temps. L’année suivante, il faudra revenir à une pagination un peu plus modeste, par crainte de manquer de papier de luxe, ce qui contraindrait le magazine à restreindre, voire à suspendre, les pages en couleur de ses numéros ordinaires, dès le début de 1917.
Seul bémol à ce succès, les abonnements, les recettes publicitaires et les ventes au numéro ont du mal à couvrir les frais d’édition, de fabrication et de routage. Pendant encore quelques années, la direction de l’Illustration va toutefois maintenir l’abonnement unique incluant les numéros ordinaires et les numéros spéciaux, dont celui de Noël. Dans les décennies suivantes, cette politique tarifaire sera revue, avec la différenciation entre des abonnements de base et des abonnements « complets », avec Noël et les spéciaux, comme celui de l’Automobile et du tourisme. Mais si l’exercice est déficitaire, il est largement excédentaire en terme de prestige pour L’Illustration. La renommée de L’Illustration n’ayant, quant à elle, pas de prix.
Grâce à son entregent, René Baschet parvient à attirer des signatures prestigieuses, dès avant la Grande guerre. Entre 1904 et 1913 on peut relever les signatures d’Edmond Rostand, d’Anatole France, ou de Pierre Loti et d’Henry de Régnier, lesquels voisinent avec la poétesse Rosemonde Gérard, que les lecteurs de L’Illustration semblent tout particulièrement apprécier, ou encore Paul Bourget, Marcel Prévost, René Bazin et Henri Bataille.
Entre qualité graphique qui confine à l’artistique et auteurs réputés, le succès ne pouvait pas ne pas être au rendez-vous. Chaque année, en annonçant une semaine à l’avance la parution du numéro de Noël, L’Illustration distille quelques informations techniques à destination de ses lecteurs : alors que le numéro de 1909 avait été adressé à 86.000 abonnés pour un tirage à 125.000 exemplaires (125 tonnes de papier de diverses qualités), celui de 1913 est tiré à 200.000 exemplaires (268 tonnes de papier). On apprend que 200 ouvrières ont dû travailler au collage manuel de 9 millions de gravures et qu’il faudra au moins dix jours avant que les services postaux ne puissent absorber l’ensemble des livraisons pour l’acheminement auprès des abonnés.
La guerre de 1914-1918 suspend provisoirement la parution et les lecteurs devront se passer de l’édition du Noël 1914. Pas question toutefois de laisser la parenthèse trop longtemps ouverte. Dès 1915, L’Illustration renoue avec la tradition, en dépit des difficultés nombreuses à surmonter, la raréfaction des papiers de qualité n’étant pas la moindre. 360.000 exemplaires seront tirés, absorbant 400 tonnes de papier. Pour la première fois, il aura cependant fallu fractionner le tirage et tous les abonnés ne pourront pas être servi en même temps. L’année suivante, il faudra revenir à une pagination un peu plus modeste, par crainte de manquer de papier de luxe, ce qui contraindrait le magazine à restreindre, voire à suspendre, les pages en couleur de ses numéros ordinaires, dès le début de 1917.
Seul bémol à ce succès, les abonnements, les recettes publicitaires et les ventes au numéro ont du mal à couvrir les frais d’édition, de fabrication et de routage. Pendant encore quelques années, la direction de l’Illustration va toutefois maintenir l’abonnement unique incluant les numéros ordinaires et les numéros spéciaux, dont celui de Noël. Dans les décennies suivantes, cette politique tarifaire sera revue, avec la différenciation entre des abonnements de base et des abonnements « complets », avec Noël et les spéciaux, comme celui de l’Automobile et du tourisme. Mais si l’exercice est déficitaire, il est largement excédentaire en terme de prestige pour L’Illustration. La renommée de L’Illustration n’ayant, quant à elle, pas de prix.
1904 n°3223 (3 décembre)

1905 n° 3276 (2 décembre)

Couverture : La nuit de Noël, l’hiver. Illustration de René Lalique
Paris à travers l’histoire : le berceau de Paris, promenade dans la cité. Texte de Georges Cain avec 8 illustrations en couleurs de F. Hoffbauer – Le jeu de l’amour et du houzard : texte de Louis Sonolet, avec 4 illustrations en couleurs de Léonce Burret – Bayonne, poésie de la comtesse de Noailles, illustrée par Georges Scott – Le salon d’hiver : double page illustrée de dessins de Lucien Métivet, sur les événements de l’année écoulée – Le châtiment, au musée du Louvre devant L’embarquement pour Cythère de Watteau. Dessin d’Abel Faivre – Longtemps après : Texte d’Henri Lavedan, avec 3 illustrations de Vogel – L’envie, aquarelle en couleurs sur double page de Jean Geoffroy – L’homme au manteau rouge, par Fernand Roybet (hors texte en couleurs) – Le pont d’Amiens et les Laveuses à Quimperlé, par Frits Thaulow (hors-texte en couleurs) – La gitane à Séville et La fillette de Volendam (hors-texte en couleurs de Georges Scott).
1906 n°3326 (1er décembre)

La Vierge aux anges : conte de Noël de Jules Lemaître avec 4 illustrations à la sanguine de A. Willette – Notes sur l’automobile (Texte d’Alfred Capus, 14 illustrations de Louis Sabattier*, dont 2 en couleurs, pleine page – La parole donnée (Nouvelle de Paul Bourget, de l’Académie française, avec 6 illustrations n-b de José Simont*).
Hors texte en couleurs, remmargés : Le madrigal (Lecomte du Noüy) – La moisson (pastel de Léon Lhermitte) – Femme à la mantille et Femme blonde (2 pastels d’Albert Besnard) – 5 dessins d’Antoine Watteau aux trois crayons : Neuf études de têtes, Cinq têtes de jeunes femmes, Etude d’après nature de jeune femme assise, vue de profil, tournée à gauche, Dame debout, vue par derrière et Six études diverses -- Grands hors-texte : Perdus (double page en couleurs de Louis Sabattier*) – Officier de hussards 1806 (aquarelle d’Edouard Detaille, reproduite en couleur en quadruple page).
1907 n° 3380 (7 décembre)

Couverture : L’accordée de village (fragment de tableau de Watteau)
La légende de Jaccopo Luno : nouvelle d’Ivan Strannik, avec 3 illustrations n-b de Luc-Olivier Merson – Venise : L’encrier rouge : texte de Henri de Régnier, avec 6 aquarelles couleurs de Vignal et encadrements de Giraldon -- Ce qui s’est passé cette année : 4 pages de croquis et dessins n-b de Louis Sabattier – Le paradis des roses : Texte de Fernand Honoré, accompagné de 7 autochromes de Léon Gimpel – Adalbert et M. Beunasse : nouvelle de Paul Hervieu, 4 illustrations n-b de José Simont*.
Hors texte remmargés en couleurs: Fantaisie, d’après le pastel de Gustave Jacquet – Tête de Saint-Jean, d’après l’étude de Rubens – Andalousie, fragment d’un triptyque de Pierre Ribéra – Un coin de table, d’après le tableau de Paul Chabas.
1908 n°3433 (5 décembre)

Couverture : Buste par Denys Puech : composition décorative de Camille Formigé, architecte du gouvernement et de la ville de Paris.
Cul de lampe du sommaire : Eugène Grasset -- Le bois sacré : pantomime en vers d’Edmond Rostand, frontispice de Luc-Olivier Merson, cul de lampe de Louis Sabattier – La comédie de celui qui épousa une femme muette : texte d’Anatole France, avec 12 illustrations en couleurs de Auguste François Gorguet – Dans la rizière : nouvelle de Myriam Harry, avec 3 illustrations de Louis Sabattier– Jardins d’Italie : texte de René Boylesve, 5 aquarelles de Georges Scott* – Jardins d’Espagne : Texte de Paul Reboux, 4 aquarelles de Georges Scott, encadrements de Delaspre.
Hors-texte remmargés : Portrait de Rembrandt par lui-même – La finette, d’Antoine Watteau – L’indifférent d’Antoine Watteau – Grands hors textes couleurs : Effet du matin, paysage de Corot – Projet de plafond 1908.
1909 n° 3484 (décembre)

Couverture : La jeune mère, par Honoré Fragonard
Cul de lampe et frontispice du sommaire : Auguste-François Gorguet -- A mon fils, poésie de Rosemonde Gérard – Les lauriers et ma mère, poème de Maurice Rostand – Le papillon rouge, nouvelle de Gérard d’Houville, avec 4 illustrations d’Edmund Dulac – Devant un buste de cire : texte de Paul Bourget – Les pagodes d’or : texte de Pierre Loti – Les beaux soirs de 1909, Impression de Bétheny (29 août), aquarelle couleur en double page de Louis Sabattier* – Ce qu’elle a porté cette année, quatre dessins de modes féminines (chez elle, en auto, aux plages et aux courses), par Louis Sabattier* -- Poèmes silencieux par Foémina, avec 10 reproductions en couleurs de tableaux de Maurice Lobre, Walter Gay, Jacques-
Emile Blanche et Paul Thomas --
Hors-texte remmargés : Portrait de Carle Vernet jeune, fac-similé en couleur du tableau de Nicolas-Bernard Lépicié -- Le buste de cire du musée de Lille – La leçon de musique, composition de Nicolas Lancret – Tête d’enfant, portrait de Jules Boilly par Louis-Léopold Boilly – La dentellière, tableau de C-A Lenoir – Promis, pastel de Lévy-Dhurmer.
1910 n°3536 (3 décembre)

Couverture : Portrait d’un jeune homme, tableau de P-P Proudhon.
Frontispice et cul de lampe : Auguste-François Gorguet. -- Les jardins, poème de Rosemonde Gérard, avec 6 peintures décoratives en couleur de A-F Gorguet – Fêtes galantes, quatre poésies de Paul Verlaine, accompagnées d’aquarelles d’Edmund Dulac – Provinciale, nouvelle de Marcel Prévost, illustrée de dessins de José Simont* -- Fragonard, inspirateur : texte de Robert de la Sizeranne, accompagné de 5 reproductions en taille douce remmargées et de deux reproductions en couleurs – Deux dames du théâtre, par Cléante – Les quatre beautés de la Corse, texte de René Bazin, accompagné de reproductions en couleurs de peintures, aquarelles et pastels de Gaston Guignard, René Ménard, J-A Muenier, Lucien Piéri et Paul Saïn-- Les rencontres de la mode, dessins de Louis Sabattier
Hors-texte remmargés : Le repos, de Jean-François Colson – Henri Fragonard (5 reproductions remmargées) -- La femme et l’enfant du peintre , par Hans Holbein.
1911n°3588 (2 décembre)

Couverture : L’embarquement pour Cythère, de Watteau. Frontispice et cul de lampe de Auguste-François Gorguet
Figures d’Orient, quatre aquarelles (pleine page) d’Edmund Dulac, commentaires en vers d’André Dumas (Circé, La reine de Saba, Salomé, Scharazade) – Pierre-Paul Prud’hon, étude biographique et critique d’Anatole France, illustrée de 13 reproductions contrecollées du peintre et de deux hors textes remmargés de Prud’hon : Portrait d’un inconnu et Psyché enlevées par les Zéphyrs – Le peintre Albert Besnard dans l’Inde : texte de Pierre Mille, accompagné de 8 études contrecollées en couleur et des croquis d’album d’Albert Besnard -- Petites villes et villages d’Alsace : texte de Maurice Barrès, avec 7 aquarelles en couleur de Jean-Jacques Waltz, alias Hansi – Quatre compositions sur Les voyages de Gulliver, par André Dewambez* (le réveil de Gulliver, Revue des troupes de Lilliput, Promenade de Gulliver dans les rues de Lilliput et Gulliver devant les docteurs du pays de Brobdingnag -- Le retard du train, aquarelle en couleur de Louis Sabattier*, en double page -- L’automne à Versailles : Texte de Robert de la Sizeranne, accompagné de 7 autochromes de Jules Gervais-Courtellemont, Léon Gimpel, Robert Huchard et F. Bouëtard.
Hors-texte remmargés : Pierre-Paul Prud’hon : Portrait d’un inconnu et Psyché enlevé par les zéphyrs – Antonin Mercié : Le chaperon bleu (Salon de 1911) – Philippe Lord Wharton : reproduction en taille douce du portrait de Van Dyck.
1912 n° 3640 (7 décembre)

Couverture : Portrait miniature d’Henriette de France par Hoskins.
Encadrements du sommaire par Séguy -- Venise, quatre aquarelles en pleines pages d’Edmund Dulac pour la poésie d’Alfred de Musset – Miniatures et miniaturistes : texte de Henry Roujon. Choix de miniatures réunies à l’exposition de Bruxelles et au Musée du Louvre, avec 6 planches de reproductions en couleurs – Le dialogue de la pierre et de l’eau, jardins et palais de Grenade : texte de Raymond Recouly, avec 9 illustrations contrecollées en couleurs d’après les aquarelles de Vignal, dont deux en pleine page -- L’Exode, légende de Henry Bataille, accompagnée de compositions en couleurs de Serge Beaune – La collection Wallace : reproductions contrecollées de vingt tableaux de toutes les écoles qui y sont représentées, accompagnées d’un commentaire de Robert de la Sizeranne – Le numéro 2, nouvelle de Fernand Vandérem, avec 5 illustrations de Louis Sabattier* --
Hors-texte remmargés : L’homme au casque d’or (Rembrandt), reproduit en héliogravure – Greuze : portrait de Sophie Arnould – Reynolds : portrait de Mrs Braddyll – Watteau : Les Champs-Elysées – Pieter de Hooch : Intérieur.
1913 n°3693 (6 décembre)

Couverture : danse champêtre aquarellée, de F. Waldraff. Frontispice de Clément Mère.
Quatre chansons du vieux temps : aquarelles d’Edmund Dulac (La petite lingère, L’amoureux transi, Cadet Rousselle, Ma Lison, ma Lisette -- Les deux Notre-Dame, par Péladan. Illustrations contrecollées en couleurs d’après les aquarelles de Pierre Duménil – La Vierge sarrasine, conte de Noël de Jules Lemaître, accompagné de 3 illustrations en couleurs de Gustave Adolf Mossa* -– Paul Helleu* : American Beauty, miss Maxwell (pastel) -- Francis Boucher : Un portrait inconnu de la marquise de Pompadour : texte de Maurice Vaucaire – Jeunesse : texte d’André Rivoire, avec 5 aquarelles contrecollées d’Antoine Calbert – Les collections Jacquemart-André : Textes de Henry Roujon et Emile Berteaux, accompagnés de 26 illustrations remmargées.
Hors-texte remmargés :Le réveil, d’après le tableau de J-A Muenier (Salon de 1913) Greuze : Le baiser envoyé – Pierre Duménil : Notre-Dame de Paris, la rose du Nord et Cathédrale de Chartres, porte Saint-Piat-- Marcel Baschet, pastel– Francis Boucher : La marquise de Pompadour – Honoré Fragonard : Tête de Vieillard -- Francesco Guardi : Gouache vénitienne – Rembrandt : les disciples d’Emmaüs -- Van Dyck : Portrait d’un flamand – François Boucher : Vénus et l’amour -- Jean-Baptiste Greuze : Portrait du graveur Georges Wille – Desiderio de Cettignano : Héros inconnu, bas relief en marbre.
1915 n°3798 (18 décembre)
« Publier cette année un numéro de Noël qui ne fût pas indigne de ceux que nous avons offerts depuis dix ans à nos abonnés et au public, faire paraître en décembre 1915, après plus de 16 mois de guerre, un album de luxe, imprimé sur les meilleurs papiers, devenus si rares, contenant 25 gravures en couleurs dont 6 en suppléments de grand format et 15 en pages entières, comprenant de plus 123 héliogravures (…), c’était une entreprise que nous avons pu redouter un moment de ne pouvoir mener à bonne fin . Ce numéro exceptionnel va cependant achevé à la date fixé (…). Mais il y a impossibilité matérielle à le faire paraître simultanément à cette date dans toutes les régions. L’illustration de Noël est tirée à 360.000 exemplaires et chaque exemplaire pèse près de 1100 grammes. Une telle masse de papier (près de 400 tonnes) ne peut sortir de nos imprimeries d’un seul bloc (…). C’est donc une dizaine de jours qu’il faudra pour la livraison totale du tirage .» (extrait du n°3797 du 11 décembre 1915).
Couverture : La vierge de la visitation (portail de la cathédrale de Reims).
Frontispice : Trois anges, composition de Lucien Jonas – Deux rois d’épopée (Roland de Marès) – Le petit gars, scène dramatique, par Miguel Zamacoïs – Les ruines : texte de Robert de la Sizeranne, illustré par 8 aquarelles en couleurs, pleine page de P. Vignal (église de Sermaize, église de Louppy-le-Château), Charles Duvent* (église de Nieuport et Halles de Nieuport), François Flameng* (Bombardement du beffroi, Maison éventrée d’Arras, Incendie de la cathédrale d’Arras et Arras en feu) – Cathédrale de Reims : 4 héliogravures en pleine page (clichés Doucet) -- Croquis de la vie parisienne pendant la guerre : Les remplaçantes (La receveuse des tramways et La contrôleuse du métro), dessins de Louis Sabattier – Patrouille dans un village, la nuit (Georges Leroux*) – Le voyage du centurion, préface de Paul Bourget à l’œuvre posthume d’Ernest Psichari, dessins d’Adolphe Giraldon – Le second Noël : Vœux des soldats (Texte du capitaine X, dessins de Georges Leroux) – Au chevet du héros (pastel de Pascal Dagnan-Bouveret) – La messe en forêt d’Argonne (tableau en couleur d’Henri Gervex* -- poste d’observation d’artillerie, Masques et poignards (dessins de Georges Leroux*) -- Gravures hors texte de grand format tirées à part : La croix d’honneur, La médaille militaire, Gerbéviller (Georges Scott), Les Eparges, héliogravure (José Simont*), Les victimes du Taube (Alexis de Broca).
Hors texte en couleurs remmargés : Albert Ier, roi des Belges – Pierre Ier, roi de Serbie – Visions d’Orient dans le nord de la France : Indiens Sikhs au cantonnement (André Dewambez) et Spahis devant un vieux manoir (avril 1915) ( P. Jouve) – Le général Galliéni (F. Roybet).
Couverture : La vierge de la visitation (portail de la cathédrale de Reims).
Frontispice : Trois anges, composition de Lucien Jonas – Deux rois d’épopée (Roland de Marès) – Le petit gars, scène dramatique, par Miguel Zamacoïs – Les ruines : texte de Robert de la Sizeranne, illustré par 8 aquarelles en couleurs, pleine page de P. Vignal (église de Sermaize, église de Louppy-le-Château), Charles Duvent* (église de Nieuport et Halles de Nieuport), François Flameng* (Bombardement du beffroi, Maison éventrée d’Arras, Incendie de la cathédrale d’Arras et Arras en feu) – Cathédrale de Reims : 4 héliogravures en pleine page (clichés Doucet) -- Croquis de la vie parisienne pendant la guerre : Les remplaçantes (La receveuse des tramways et La contrôleuse du métro), dessins de Louis Sabattier – Patrouille dans un village, la nuit (Georges Leroux*) – Le voyage du centurion, préface de Paul Bourget à l’œuvre posthume d’Ernest Psichari, dessins d’Adolphe Giraldon – Le second Noël : Vœux des soldats (Texte du capitaine X, dessins de Georges Leroux) – Au chevet du héros (pastel de Pascal Dagnan-Bouveret) – La messe en forêt d’Argonne (tableau en couleur d’Henri Gervex* -- poste d’observation d’artillerie, Masques et poignards (dessins de Georges Leroux*) -- Gravures hors texte de grand format tirées à part : La croix d’honneur, La médaille militaire, Gerbéviller (Georges Scott), Les Eparges, héliogravure (José Simont*), Les victimes du Taube (Alexis de Broca).
Hors texte en couleurs remmargés : Albert Ier, roi des Belges – Pierre Ier, roi de Serbie – Visions d’Orient dans le nord de la France : Indiens Sikhs au cantonnement (André Dewambez) et Spahis devant un vieux manoir (avril 1915) ( P. Jouve) – Le général Galliéni (F. Roybet).
1916 n°3850 (16 décembre)
« Quelles que soient les difficultés du moment, nous n’avons pas voulu priver complètement nos abonnés et nos lecteurs de leur numéro de Noël traditionnel (..). Ce numéro sera moins volumineux que celui de 1915 : nous avons à peine besoin d’évoquer les raisons qui nous ont conduits à ne pas faire en ce moment et en une seule fois, un emploi immodéré des papiers de luxe, de plus en plus coûteux et rares. Nous ne voudrions pas nous exposer à en manquer dès le début de 1917, et à interrompre ou restreindre la publication de ces nombreuses pages en couleurs, comme les Croquis de guerre, de François Flameng (…). Le numéro de Noël contiendra 32 pages de gravures et de textes, dont 19 pages imprimées en couleurs (…). Malgré l’avance prise pour le tirage, les difficultés du brochage, particulièrement compliqué, de l’enchemisage et du transport ne permettront pas d’assurer l’expédition de tout le tirage en moins de 10 ou douze jours ». (extrait du n°3849 du 9 décembre 1916).
Couverture : La République de la Victoire (Buste de L. Drivier)
On ne s’était pas revus depuis Douaumont (composition en noir et blanc de José Simont) – Les grandes heures : la boue (Henri Lavedan) – La guerre longue (Paul Bourget) -- La terre reconquise (Gustave Babin) -- En Alsace : croquis de guerre par François Flameng et Charles Duvent (8 reproductions d’aquarelles en couleurs : Thann, le quartier ruiné – Le cimetière de Moosch – Metzeral et la vallée de la Fecht – Le Bois mutilé (cote 955) – Une fontaine à Thann – Convoyeurs dans la forêt – Arrivée de blessés en traîneau, au poste de secours – Le village d’Ampfersbach – Eclatement d’un obus allemand près de l’église de Thann) – Les permissionnaires : un peu de rabiot ! (Dessin de Louis Sabattier) -- Les pépères de la route (dessin de Georges Leroux)—Croquis de guerre par François Flameng : A Metzeral (janvier 1916) – L’Hartmannswillerkopf (aquarelle en double page) – La vallée de Munster-- Un artiste inconnu : Texte de Sem et 14 dessins rehaussés de couleurs par Georges Victor-Hugo -- Les transformations du fantassin français pendant la guerre :1914,1915,1916, 1917 (aquarelles en double page de Georges Scott) -- Au village (Henry Bordeaux) -- M. Aristide Briand (notice par G.B.) – Le portrait du cardinal Mercier, par Abel Besnard. Texte de Grandvelle et de Robert Vaucher – A cent cinquante mètres au dessus de la bataille, une vague d’assaut et Progression dans les trous d’obus (reproduction en héliogravure de deux clichés du Service de photographie aérienne) : notice et schémas.—Nos chasseurs en Haute Alsace, aquarelle de Georges Scott.
Hors texte en couleurs remmargé : M. Aristide Briand (pastel de Marcel Baschet).
Couverture : La République de la Victoire (Buste de L. Drivier)
On ne s’était pas revus depuis Douaumont (composition en noir et blanc de José Simont) – Les grandes heures : la boue (Henri Lavedan) – La guerre longue (Paul Bourget) -- La terre reconquise (Gustave Babin) -- En Alsace : croquis de guerre par François Flameng et Charles Duvent (8 reproductions d’aquarelles en couleurs : Thann, le quartier ruiné – Le cimetière de Moosch – Metzeral et la vallée de la Fecht – Le Bois mutilé (cote 955) – Une fontaine à Thann – Convoyeurs dans la forêt – Arrivée de blessés en traîneau, au poste de secours – Le village d’Ampfersbach – Eclatement d’un obus allemand près de l’église de Thann) – Les permissionnaires : un peu de rabiot ! (Dessin de Louis Sabattier) -- Les pépères de la route (dessin de Georges Leroux)—Croquis de guerre par François Flameng : A Metzeral (janvier 1916) – L’Hartmannswillerkopf (aquarelle en double page) – La vallée de Munster-- Un artiste inconnu : Texte de Sem et 14 dessins rehaussés de couleurs par Georges Victor-Hugo -- Les transformations du fantassin français pendant la guerre :1914,1915,1916, 1917 (aquarelles en double page de Georges Scott) -- Au village (Henry Bordeaux) -- M. Aristide Briand (notice par G.B.) – Le portrait du cardinal Mercier, par Abel Besnard. Texte de Grandvelle et de Robert Vaucher – A cent cinquante mètres au dessus de la bataille, une vague d’assaut et Progression dans les trous d’obus (reproduction en héliogravure de deux clichés du Service de photographie aérienne) : notice et schémas.—Nos chasseurs en Haute Alsace, aquarelle de Georges Scott.
Hors texte en couleurs remmargé : M. Aristide Briand (pastel de Marcel Baschet).
1917 n°3902 (15 décembre)

1918 Pas de numéro de Noël
« En ouvrant ce numéro et en déroulant les grandes gravures supplémentaires hors texte, nos lecteurs excuseront son retard. Ils comprendront que nous nous sommes efforcés d’improviser pour eux, en cette fin d’année 1918, mieux q’un numéro de Noël : un numéro de la Victoire (avec) cinq grandes gravures remmargées. Quatre de ces gravures sont des portraits inédits, tirés en héliogravure des quatre hommes qui ont été les grands artisans de la victoire finale : le président Wilson, M. Georges Clémenceau, M. Lloyd Georges, le maréchal Foch. Le cinquième hors-texte est une aquarelle en couleurs, peinte d’après nature dans le cabinet de travail d’où le maréchal Foch a conduit l’offensive des armées alliées, de juillet à octobre 1918 ». (extrait du n° 3950-3951 daté du 16/23 novembre 1918).
1919 n°4007 (20 décembre)

Couverture : portrait de William Fergusson par Sir Henry Raeburn
Frontispice et cul de lampe du sommaire : Pascal Dagnan-Bouveret et de Jean Dampt -- Noël de roi, conte de Georges Rivollet, avec 3 illustrations de René Lelong – Les camées : texte de Jean Babelon, conservateur au cabinet des médailles. Reproduction en couleurs de 55 camés sur 6 planches (Musée Galliéra et musée du Luxembourg) -- La jeune fille au turban : étude peinte de William Laparra – Matin d’été : texte de Gérard d’Houville, illustré de 4 compositions en couleurs contrecollées d’O. Guillonnet. Encadrement en couleurs d’Auguste Thomas -- Du temps que les Américains étaient chez nous : une page d’histoire pour les archives de la commune de Saint-Céneré (nouvelle de Mathilde Alanic, avec 4 illustrations de Louis Sabattier) – Aux caresses de la brise par Antonin Calbet (aquarelle) – Le Rhin de Victor Hugo (texte de Pierre de Lacretelle, illustré de 4 reproductions en héliogravure et 6 en similigravure, d’après les dessins de Victor Hugo) --
Hors-texte en couleur remmargés : Les amateurs d’estampes : tableau de Boilly -- Un portique vénitien et Les arcades du palais des Doges (reproductions en couleur de deux tableaux de Francesco Guardi, à la collection Wallace d Londres).—Roses rouges et Dahlias (deux aquarelles de F. Filliard).
Jean Paul Perrin