Fils d’avocat, Alfred Capus commence ses études à Toulon avant de se rendre à Paris.  Il échoue  au concours de l’École Polytechnique,  puis quitte l’école des mines avant l’obtention de son diplôme pour se destiner à une école de lettres. Il s’oriente donc vers le journalisme. 
 
Il se fait un nom par ses collaborations avec L’Écho et dans L’Illustration, pour qui il restera « un ami très cher ». En 1914, Capus devient rédacteur en chef du Figaro et signe ses articles sous le pseudonyme de Graindorge. Il rédigera notamment, à ce poste, le bulletin quotidien durant la première guerre mondiale. Parallèlement, il débute une série de roman : Qui perd gagne (1890), Faux départ (1891), Robinson (1910) …  

Mais c’est au théâtre qu’il révèlera ses véritables talents avec des pièces de boulevard. Brignol et sa fille (1895), La Veine (1900), Les Deux Écoles (1902),  Les Passagères (1906),  hommes (1908), L’Aventurier (1910). 
 
Membre de l’Académie française, commandeur de la légion d’honneur, Alfred Capus est mort, le 1er novembre 1922, dans une maison de santé de Neuilly.
 
L'Illustration, qui devient dès 1906, le premier magazine au monde, lui a consacré de nombreux articles et reportages. Nombre de ses articles pour l’Illustration sont disponible. Retrouvez l'intégralité de ces articles et photographies sur L'Illustration.