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Jean Paul Perrin
FAURET Léon (25/12/1863-12/04/1955) Actif : 1920-1942

Sports d'hiver dans les Alpes, dessin de Fauret, 1930
FERAT Jules (1829-1906) Actif : 1857-1884

La Seine recouverte de glace, en 1868. Gravure d'après le dessin de Ferat.
FICHOT Charles (1817-1903) Actif 1843 – 1886

Vue générale du magasin Au Bon Marché à Paris en 1874. Gravure d'après le dessin de Fichot.
FLAMENG François (1855-1923) Actif : 1914-1918
Né en 1855, à Paris, François Flameng était le fils d’un célèbre graveur, Léopold Flameng, qui avait à son actif de superbes eaux fortes d’après des tableaux de Delacroix et d’Ingres. Il avait aussi travaillé pour la chalcographie du Louvre. François Flameng, après des études au lycée Louis-le-Grand, fut l’élève d’Albert Cabanel et de Jean-Paul Laurens. En 1875, il expose à 19 ans ses premières toiles au Salon et, l’année suivante, son tableau Barberousse visite le tombeau de Charlemagne est mis en vedette. En 1879, il décroche même le prix du Salon des artistes français avec son Appel des Girondins, quatre ans après y avoir exposé pour la première fois Le Lutrin. Quelques mois après le Salon de 1882, L’Illustration (10 mai 1883) publie en double page hors texte la reproduction de son tableau Camille Desmoulins. En 1900, il devient membre du jury du Salon. Selon Jacques Baschet (L’Illustration, 10 mars 1923), « Il avait l’imagination, la facilité. Il se dispersa. Avec l’histoire, il aborda le genre, les scènes militaires, puis le portrait, la décoration ».
Auteur de nombreux tableaux et de portraits qui firent de lui un peintre mondain en vogue, tout en lui façonnant un grand renom, il réalisa aussi six grandes scènes décoratives pour la Sorbonne, retraçant l’histoire de l’Université, ainsi quelques panneaux pour l’Opéra Comique. Les cours de Russie, d’Angleterre ou de Grèce s’entichèrent de lui, ce qui ne l’empêcha pas de séjourner aussi en Amérique : « Il brossait un portrait par semaine, sans que son abondance se lassât », rappelle Jacques Baschet. Il enseigna aussi aux Beaux Arts. Il dut toutefois attendre l’âge de 54 ans pour planter son chevalet près des tranchées de la Grande guerre, à laquelle son nom et ses œuvres pour L’Illustration resteront attachés.
Auteur de nombreux tableaux et de portraits qui firent de lui un peintre mondain en vogue, tout en lui façonnant un grand renom, il réalisa aussi six grandes scènes décoratives pour la Sorbonne, retraçant l’histoire de l’Université, ainsi quelques panneaux pour l’Opéra Comique. Les cours de Russie, d’Angleterre ou de Grèce s’entichèrent de lui, ce qui ne l’empêcha pas de séjourner aussi en Amérique : « Il brossait un portrait par semaine, sans que son abondance se lassât », rappelle Jacques Baschet. Il enseigna aussi aux Beaux Arts. Il dut toutefois attendre l’âge de 54 ans pour planter son chevalet près des tranchées de la Grande guerre, à laquelle son nom et ses œuvres pour L’Illustration resteront attachés.

Portrait de Flameng, vers 1900.
A consulter : Les peintres de la grande guerre. Préface du Général André Bach. Editions Trésors du patrimoine, 190 p, illustrations couleur, 2004). L’ouvrage comporte une soixantaine de reproductions en couleur des aquarelles de François Flameng, entre 1916 et 1918.
FOA A. Actif vers 1900-1905
Initialement dessinateur de mode, Foa a publié une série de dessins dans plusieurs numéros des années 1900-1905 présentant les « toilettes de promenades », les « toilettes d’automne », les « toilettes de campagne et de château », ainsi que les « toilettes de théâtre » ou encore « la mode au concours hippique ».
Dates de naissance et de décès non connues.
Dates de naissance et de décès non connues.
FOLLOT Paul (1877-1941) Actif : 1925

Restaurant des premières classes du paquebot l'Atlantique, décors réalisé par Follot, 1931.
FOUQUERAY Charles (23/04/1872-1956) Actif : 1914-1918-1940
Né au Mans, Charles Fouqueray a fait ses études aux Beaux-Arts et il est passé entre les mains de Cabanel et de Cormon qui ont formé nombre de futurs dessinateurs de L’Illustration. Peintre et graveur, il devient très tôt un « spécialiste » des scènes navales, militaires ou coloniales et il n’est donc pas étonnant que le Ministère de la guerre ait fait appel à lui pour illustrer plusieurs de ses publications. Pendant la Grande guerre, L’Illustration lui ouvre ses pages pour ses grandes compositions en couleur, à propos desquelles André Bach écrit dans Les peintres de la grande guerre : « Fouqueray parcourut toutes les colonies françaises et s’intéressa plus aux victimes qu’aux vainqueurs des combats ». En témoigne son « salut français aux blessés alliés, à l’arrivée d’un train sanitaire », publié dans le numéro du 7 octobre 1916.
Après guerre, il deviendra peintre des ministères de la Marine et de l’Air, ainsi que du musée de l’armée. Il est membre du jury de différentes commissions artistiques et vice-président de la Société coloniale des artistes français. Il est aussi l’auteur d’affiches de guerre, de panneaux décoratifs, de fresques et de décorations à bord de navires de guerre. Fouqueray, qui a collaboré également au Monde illustré et à L’Univers illustré, a par ailleurs illustré Les croix de bois de Roland Dorgelès en 1925 et La bataille de Claude Farrère en 1945. On retrouve aussi sa signature dans les Oeuvres diverses de Baudelaire, ainsi que dans Les mutinés de l’Elseneur de Jack London ou Le tour du monde en 80 jours, de Jules Verne, dans l’édition Hachette de 1943. Titulaire de la Légion d’honneur et de plusieurs décorations étrangères, il est décédé à Paris en 1956.
Après guerre, il deviendra peintre des ministères de la Marine et de l’Air, ainsi que du musée de l’armée. Il est membre du jury de différentes commissions artistiques et vice-président de la Société coloniale des artistes français. Il est aussi l’auteur d’affiches de guerre, de panneaux décoratifs, de fresques et de décorations à bord de navires de guerre. Fouqueray, qui a collaboré également au Monde illustré et à L’Univers illustré, a par ailleurs illustré Les croix de bois de Roland Dorgelès en 1925 et La bataille de Claude Farrère en 1945. On retrouve aussi sa signature dans les Oeuvres diverses de Baudelaire, ainsi que dans Les mutinés de l’Elseneur de Jack London ou Le tour du monde en 80 jours, de Jules Verne, dans l’édition Hachette de 1943. Titulaire de la Légion d’honneur et de plusieurs décorations étrangères, il est décédé à Paris en 1956.
FORAIN Louis-Henri, dit Jean-Louis FORAIN (23/10/1852-11/07/1931)

Caricature de Forain sur l'affaire Zola suite au procès Dreyfus en 1898.
En 1891, il épouse Jeanne Bosc, qui s’est illustrée dans la sculpture. Forain collabore à de nombreux journaux comme Le Journal, l’Echo de Paris, le Courrier français, Le Figaro ou [iLe Gaulois]i. Au début des années 1920, Forain figure parmi les fondateurs de la République de Montmartre, dont il sera élu « président » en 1923. Il le restera jusqu’à sa mort. L’année d’après, par attachement à sa ville natale, il fait don au musée de Reims, d’un lot important de dessins et d’esquisses. En 1923, il fait son entrée à l’Académie des Beaux-Arts et, en 1931, il est reçu à la Royal Academy. Forain est décédé à Paris et a été inhumé au Chesnay, là où se trouvait sa propriété.
FOURNERY Félix Actif : 1887 – 1899
Peintre et illustrateurs, comme nombre de ses pairs, Félix Fournery a été sociétaire des artistes français à partir de 1887. A l’image de Foa, il était un spécialiste des élégantes.
Dates de naissance et de décès non connues.
Dates de naissance et de décès non connues.
FRAIPONT Gustave (né le 09/05/1849) Actif : 1882-1904

L'arbre de Noël des Grands Magasins du Louvre, aquarelle de Fraipont, 1893.
Pour transmettre son expérience, il a rédigé une série d’ouvrages, parmi lesquels : L’art de peindre les marines, L’art de peindre les paysages ou La flore des artistes. En 1895, alors que la photographie s’annonce comme la rivale de la gravure et des dessins, il publie un ouvrage technique : Manière d’exécuter les dessins pour la photogravure et la gravure sur bois. Enfin, Gustave Fraipont est l’illustrateur de nombreux romans, d’Hector Malot à Daniel Defoe, ou de Zinaïde Fleuriot à Théophile Gautier, Guy de Maupassant ou Catulle Mendès. Gustave Fraipont, titulaire de la Légion d’honneur, a également enseigné aux maisons de la Légion d’honneur.
Date et lieu de décès non connus.
Jean Paul Perrin